Maintenant, la situation d’Angie Montagnese est bonne. « J’ai toujours été une personne ambitieuse et forte, » dit Angie. « J’ai changé une mauvaise expérience en une excellente expérience. J’aime ma vie et je ne pourrais pas demander mieux. »
Il y a cinq ans, à l’âge de 43 ans, Angie a subi un avertissement. Elle était étourdie, elle a perdu la vue et elle a perdu connaissance. Quand elle a repris connaissance, elle a pu appeler son fils et il a composé le 9-1-1.
Quand elle est arrivée à l’hôpital, sa vue est revenue, elle a été traitée pour le vertige et renvoyée chez elle. Mais Angie savait que quelque chose n’allait pas.
Deux semaines plus tard, elle a subi un AVC.
Cette fois-ci, son bras est tombé, engourdi, sur le côté et elle avait de la douleur au cou. Elle a composé le 9-1-1. Angie a dit aux ambulanciers et médecins qu’elle pensait qu’elle subissait un AVC. Quand les médecins l’ont examinée, ils ont pensé que ce doit être quelque chose d’autre, car elle est une femme, et si jeune. Ils l’ont traitée pour un disque hernié et ils l’ont renvoyée chez elle.
Angie a insisté pour une IRM. Quatre semaines plus tard, l’IRM a confirmé qu’elle avait en fait subi deux AVC.
Personne ne peut dire pourquoi Angie a subi ses AVC. Les recherches révèlent que quelqu’un peut subir un AVC à tout âge. Chaque année, au Canada, plus de 62 000 personnes subissent un AVC, dont plus de 30 200 femmes.1
Dans le cadre de son traitement, Angie a participé à la réadaptation neurologique. C’est là où son ergothérapeute lui a parlé du programme Après un AVC et du Peel Stroke Support Group de la Marche des dix sous du Canada.
Après avoir participé, Angie a commencé à afficher des circulaires, à planifier des événements – n’importe quoi qu’elle pouvait faire pour soutenir le président du groupe. Il y a deux ans, elle a assumé le rôle de présidente.
Le groupe est tout pour elle.
« C’est ce qui m’a aidée à arriver où je suis aujourd’hui, » a dit Angie. « Être impliquée ne bénéficie pas juste les autres personnes, mais moi aussi. Le groupe est devenu comme ma famille. Nous écoutons les histoires les uns des autres et nous apprenons des expériences les uns des autres. »
L’un des tournants dans son propre processus était d’accepter qu’elle ne soit pas pareille comme elle l’était avant l’AVC. Il lui a fallu deux ans pour l’accepter.
« Quand je l’ai finalement accepté, c’était un grand changement pour moi, » dit Angie. « J’ai pensé que c’était une lutte et, ensuite, j’ai pensé que je l’avais finalement accepté et j’ai voulu le dire au monde. »
Angie continue d’éprouver des défis quotidiens liés à la mémoire et à des handicaps physiques, comme l’engourdissement continu dans son bras gauche. Mais elle trouve des façons de les gérer, comme l’usage de notes pour l’aider à se souvenir de choses. Aujourd’hui, elle est une défenderesse passionnée des autres personnes, et elle est toujours prête à partager son histoire et répandre la sensibilisation à l’AVC.
« N’abandonnez jamais, essayez de votre mieux, » dit Angie à d’autres survivants d’un AVC. « Vous avez survécu un AVC, c’est énorme – nous devrions tous être fiers d’être des survivants. Chaque jour, vous devez essayer d’aller mieux. Soyez positifs, n’arrêtez pas, car la vie n’a pas arrêté. La vie continue après avoir subi un AVC. »
Voici Pino – mari et proche aidant
Pino est le mari et proche aidant à temps partiel d’Angie. « En tant que proche aidant, on ne sait jamais à quoi s’attendre et à quoi ne pas s’attendre, » a dit Pino. « Elle est indépendante. On doit savoir quand franchir la ligne et quand ne pas la franchir. On travaille ensemble comme une équipe. »
Pino travaille plusieurs heures pendant la journée – mais il est chez lui en soirée, quand il peut aider Angie et se rattraper dans ses tâches ménagères.
« Nous sommes chanceux qu’elle n’a pas beaucoup de handicaps physiques. Elle peut s’habiller, cuisiner, se laver et se nourrir. Cela facilite grandement notre travail. »
L’un des plus grands défis auxquels ils ont fait face était leurs finances du ménage, quand ils ont réalisé qu’Angie ne pouvait pas reprendre son emploi. « Nous avons dû budgétiser différemment, vivre selon nos moyens et prendre des décisions en tant que famille. »
Pino est fier du rôle qu’Angie joue en tant que présidente du Peel Stroke Support Group et du travail qu’elle fait en tant que défenderesse. Il maintient que son rôle en tant que bénévole dans le groupe d’entraide pour les personnes qui ont subi un AVC leur a aidé.
« Le rôle d’Angie en tant que bénévole auprès du programme Après un AVC nous a aidés à rester motivés. Les personnes partagent des histoires, des meilleures pratiques et nous interagissons avec d’autres personnes qui vivent les mêmes expériences. On peut établir des rapports avec ces personnes. »
Il comprend les autres personnes qui font face à ce qui se passe après un AVC, mais il dit de ne pas perdre l’espoir.
« C’est une expérience qui bouleverse la vie, plus pour certaines personnes que pour d’autres, » a dit Pino. « Il y a des organisations qui peuvent aider. La Marche des dix sous du Canada en est une. Ce qui importe le plus est de persister et de ne pas renoncer. »
Le programme Après un AVC de la Marche des dix sous du Canada est un programme de rétablissement personnalisé qui aide les survivants et leur famille à s’avancer après un AVC. Le programme est flexible et il peut s’adapter pour répondre aux besoins et objectifs changeants des survivants d’un AVC de tous âges et à n’importe quel stade de rétablissement. Trouvez du soutien pour vous ou quelqu’un qui vous tient à cœur : appelez notre ligne de réconfort Après un AVC au 1-888-540-6666. (Ouverte du lundi au vendredi, de 9 h à 16 h 30, chaque jour). Ou bien envoyez-nous un courriel à
afterstroke@marchofdimes.ca