Semaine nationale de l’accessibilité 2022

mai 29  2022

Des usagers souriants de la MDSC

Semaine nationale de l’accessibilité 2022

À la Marche des dix sous du Canada, nous sommes engagés à placer l’équité avant tout et accroître l’autonomie, chaque semaine de l’année. Mais la Semaine nationale de l’accessibilité 2022 (SNA) est une excellente opportunité de réfléchir au sujet des nombreuses façons dont nos programmes et services donnent l’autonomie aux personnes qui ont un handicap pour vivre et prospérer dans les communautés à l’échelle du Canada. 

Pour célébrer la Semaine nationale de l’accessibilité 2022, nous sommes heureux de partager des puissantes histoires, chaque jour cette semaine, de nos incroyables usagers.

Dernières histoires


Une opportunité de grandir : l’histoire d’Emily
le meilleur début pour les enfants, les jeunes et les familles

Faire un gras pas en avant : l’histoire d’Elaine l’indépendance au domicile et dans la communauté

Un lien à la créativité : l’histoire de John la vie active, saine, et liée

La carrière qui convient : l’histoire de Graham la sécurité financière




Emily Ngai 

Smiling Emily playing with her Mom

« Le visage d’Emily s’illumine quand elle voit d’autres enfants qui font la même chose qu’elle. »

— Jenny Ng, la mère d’Emily
et une participante du programme d’Éducation conductive

 

Emily Ngai est une contente fille âgée de huit ans qui aime la musique, les caricatures, et jouer avec d’autres enfants. De plus, elle fait face à de grands défis alors qu’elle grandit avec plusieurs handicaps, y compris la sévère paralysie cérébrale spastique quadriplégique avec dystonie, déficience visuelle, et un retard du développement. Emily est aussi non verbale.


Néanmoins, comme l’atteste Jenny, la mère d’Emily, elle aime participer au programme d’Éducation conductive de la Marche des dix sous du Canada (MDSC). Ici, elle a l’opportunité de s’amuser, d’apprendre, et de tout simplement être un enfant. Emily participe au programme de la MDSC depuis qu’elle a moins d’un an, ce qui l’aide à acquérir des compétences et gagner de la confiance.

Emily jouit d’un lien spécial avec Monika Rumi, l’instructrice principale. « Emily peut reconnaître la voix de Monika et elle aime l’écouter quand elle chante, » dit Jenny. « Monika réussit très bien à créer des activités qui l’engagent. »

Monika aide Emily à augmenter l’indépendance à l’aide d’activités basées sur des jeux en encourageant de nouvelles façons de bouger et de renforcer sa motricité globale. Une activité de Monika encourage Emily à baisser ses mains sur le tapis et à s’efforcer pour se lever dans la position debout.

Quand elles se joignent virtuellement à l’Éducation conductive, Jenny place souvent l’écran à la droite d’Emily, afin qu’elle doive tourner pour voir Monika. Ceci aide à renforcer le mouvement de son cou et à augmenter sa capacité d’utiliser son appareil de suppléance à la communication. 

Lors de la collation, tout le monde mange ensemble. « Elle a eu de la difficulté à manger. Mais le visage d’Emily s’illumine quand elle voit d’autres enfants qui font la même chose qu’elle, » dit Jenny. « Cela l’incite aussi à manger. »

Emily a fait de grands pas, et ses parents ont aussi fait de grands pas. Jenny dit qu’elle ressent un sentiment de communauté d’être entourée d’autres parents d’enfants qui vivent avec un handicap. L’un des éléments les plus utiles du programme est la mentalité positive qu’il encourage. De plus, elle est encouragée de permettre à Emily d’incorporer de nouvelles choses dans sa vie quotidienne, comme soutenir le bras d’Emily pendant qu’elle tient une serviette pour essuyer son propre visage après avoir mangé.

« Alors qu’Emily examine de nouvelles compétences, je suis souvent surprise, » dit Jenny avec enthousiasme. « Je lui dit : ‘Je ne savais pas que tu peux faire cela!’ »

Le diagnostic d’Emily signifie des difficultés futures, mais Jenny sait que sa fille utilisera ce qu’elle a apprise dans le programme d’Éducation conductive de la MDSC pour tout ce qui est à venir. « Je veux assurer qu’Emily peut faire le mieux qu’elle peut faire, » explique Jenny. « C’est le principal objectif pour tous les parents—voir que leur enfant atteint son potentiel. »

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Elaine Williams

Elaine

« La première fois que je suis allée, j’étais si émotivement perturbée. Immédiatement, j’ai eu un sentiment d’appartenance. »

— Elaine Williams,
MDSC, participante du Programme des lésions cérébrales


Le jour de son 50e anniversaire, Elaine Williams a fait un AVC pour la première fois. L’épouse, la mère de deux enfants, et l’ancienne éducatrice de la petite enfance était au travail quand c’est arrivé. Au cours des trois prochaines années, Elaine a survécu cinq autres AVC. Le plus grand AVC a causé l’aphasie — un trouble du langage qui a affecté son élocution.

« J’avais deux petites filles quand j’ai fait le premier AVC, et je ne voulais pas être un fardeau pour elles, » se rappelle Elaine. Elle savait qu’elle devait se concentrer sur le rétablissement, pour sa famille. « Elles sont ce qui m’a motivé à faire un effort. »

En plus de vouloir être là pour sa famille, en tant qu’une personne sociale, Elaine était aussi déterminée de maintenir son indépendance et d’éviter l’isolement. C’est pourquoi elle était si heureuse quand elle a découvert que le Programme des lésions cérébrales de la Marche des dix sous du Canada (MDSC) offrait un groupe de marche dans le centre commercial dans sa communauté pour les personnes qui vivent avec les effets d’une lésion cérébrale, y compris l’aphasie.

« La première fois que je suis allée, j’étais si émotivement perturbée, » se rappelle Elaine avec émotion. « Immédiatement, j’ai eu un sentiment d’appartenance. » Ici, Elaine a établi de nouvelles relations et elle a pu surmonter l’isolement. De plus, elle a pu aider d’autres personnes. « Si d’autres personnes dans le groupe avaient de la difficulté avec leur aphasie et elles ne pouvaient pas trouver les bons mots, j’étais là, j’attendais avec patience et je les encourageais. »

Le groupe de marche dans le centre commercial était juste le début pour Elaine. Après cela, elle a découvert la Conférence annuelle pour les survivants d’une lésion cérébrale, organisée par la MDSC en collaboration avec des partenaires communautaires. L’engagement dans la conférence et les nouvelles amitiés étaient une source d’inspiration pour Elaine lors de son cheminement pour vivre à nouveau pleinement sa vie.

« J’ai vu des personnes — tout comme moi — qui avaient de la difficulté à mener une vie normale, » explique Elaine. « En participant chaque année, j’ai pu voir leur progrès. À partir de là, je me suis fait des amis. C’est merveilleux. »

Elaine a fait son premier AVC il y a 25 ans. Aujourd’hui, elle est une retraitée active and indépendante âgée de 75 ans qui jouit pleinement de la vie. Elaine vit à la maison avec son époux, elle voyage seule en Allemagne pour visiter de la famille, et elle aime la peinture à l’aquarelle et lire.

De plus, elle continue d’être un membre de son groupe de marche de la MDSC dans le centre commercial. Bien que le groupe ait pausé ses activités pour protéger les membres de la COVID-19, Elaine et ses amis ont récemment commencé à lacer à nouveau leurs chaussures de marche. Elle ne pourrait pas être plus heureuse.

« C’est comme un coup de pouce, comme un tonique, » dit-elle. « Nous encourageons les uns les autres. Nous plaisantons les uns avec les autres. Nous nous soutenons. J’aime ça! »

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John Hornstein 

John

« La technologie qui est actuellement lancée fait en sorte qu’il soit possible pour les personnes qui ont un handicap de vivre leur vie. »

— John Hornstein,
bénéficiaire du Programme Technologies pour l’avenir de TELUS


En 2010, John Hornstein était une personne active et sociale, qui aimait communiquer avec sa famille et ses amis. Il aimait faire de l’art pendant son temps libre. C’était avant que sa moelle épinière ait été écrasée dans un accident tragique de bicyclette.


« Après ma blessure, ma copine a dit que je bougeais assez mes mains, et que j’agitais les bras, » dit John. Mais, quelques jours plus tard, ce mouvement a arrêté. L’accident a causé une enflure traumatique de sa moelle épinière sténotique, tuant les nerfs entre plusieurs vertèbres. John était hospitalisé pendant une décennie.

Aujourd’hui, la technologie d’assistance permet à cet homme âgé de 64 ans de retourner à une vie productive et indépendante. Grâce à un partenariat récemment élargi entre la Marche des dix sous du Canada et le Programme Technologies pour l’avenir de TELUS, John a pu déménager avec succès de l’hôpital au domicile.

Technologies pour l’avenir offre aux personnes comme John, qui vivent avec un handicap, une évaluation virtuelle face à face personnalisée, des recommandations personnalisées, de la formation, et du soutien avec des appareils mobiles. Le but est de permettre aux personnes qui ont un handicap de vivre d’une façon plus autonome.

« La technologie qui est actuellement lancée fait en sorte qu’il soit possible pour les personnes qui ont un handicap de vivre leur vie, » dit-il.

Avec le soutien d’un Spécialiste de la technologie d’assistance, John a appris à utiliser la technologie à commande vocale, comme Siri ou l’Echo Dot (des appareils d’assistance à commande vocale), pour accéder aux capacités d’une maison intelligente. « Je peux utiliser mon iPhone pour allumer les lumières, le thermostat, l’ordinateur, la télévision, etc., » dit-il.

L’accès à la technologie a aussi grandement amélioré son sentiment de communauté et de sécurité. Avant le soutien de Technologies pour l’avenir, John a essayé de déménager au domicile, mais il n’a pas réussi — il ne pouvait pas téléphoner son équipe de soutien. Grâce à une nouvelle oreillette Bluetooth, John — à la douce voix depuis qu’il a subi une trachéotomie — peut maintenant communiquer avec des assistants personnels à commande vocale dans sa maison, avec ses amis, sa famille, et son équipe de soutien.

L’accès à la technologie a été transformateur pour John. La vie avant le téléphone intelligent et les assistants vocaux l’a laissé « plus ou moins sans pouvoir de communiquer. [Il] a eu beaucoup de difficulté à ne pas pouvoir téléphoner des personnes. » Maintenant, quand il ne parle pas à des amis, John s’efforce à faire avancer ses buts artistiques à l’aide de l’ordinateur, et à se sentir très content chez lui.

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Graham Conti

Graham

« Avoir de la sécurité financière me donne beaucoup de tranquilité d’esprit et de confort. »

— Graham Conti,
usager des Services d’aide à l’emploi de 
la Marche des dix sous du Canada


Graham Conti était en première année d’université quand il a décidé de prendre une approche proactive pour trouver une carrière qui convient à son éducation, ses compétences, et sa personnalité. Mais, en tant qu’une personne qui vit avec l’anxiété, Graham savait qu’il avait besoin d’aide. Quand il a découvert les Services d’aide à l’emploi de la Marche des dix sous du Canada (MDSC), ça semblait convenir à ses besoins.

« Quand je suis entré et quand j’ai rencontré l’équipe, tout le monde était vraiment amical » se souvient Graham. « Je pensais que c’était un bon environnement. De plus, ils se spécialisent en matière de l’emploi pour les personnes qui ont des obstacles et des handicaps, donc, je savais qu’ils comprendraient ma situation et ce dont j’ai besoin, » ajoute-t-il.

Vivre avec l’anxiété signifiait que Graham était admissible à la vaste gamme de services que la MDSC offre aux usagers pour examiner des cheminements de carrière, de rechercher un emploi enrichissant, ou de transitionner à un nouvel emploi. L’équipe à la MDSC a évalué ses compétences, elle l’a aidé à créer son cv, elle l’a introduit à des employeurs, et elle l’a entraîné pour des entretiens—tout, pendant que Graham obtenait un baccalauréat ès sciences en chimie.

En 2018, Graham a obtenu son baccalauréat. Grâce au soutien de Kerri-Ann Rochon, spécialiste en réadaptation professionnelle à la MDSC, en 2019, il a décroché le poste de commis à la saisie de donnée. Depuis lors, il a été promu au poste de gestionnaire de compte à MySDS, une compagnie qui fournit un système de gestion en ligne pour les fiches de données de sécurité. Graham aide à protéger les employés et les édifices en dressant une liste des ingrédients, des menaces environnementales, des mesures de protection, et des mesures de sécurité associées à une vaste gamme de produits et de produits chimiques.

Grâce à sa connaissance en matière de la chimie, son attention aux détails, et sa mémoire exceptionnelle, Graham convient très bien au poste. L’une de ses superpuissances est d’assurer que les fiches de données de sécurité sont exactes et mises à jour en comparant les noms des composés chimiques qui sembleraient identiques à la plupart des personnes. « Je suis la personne à adresser quand d’autres personnes ont des questions au sujet de produits chimiques, » dit-il fièrement.

Les deux aspects les plus gratifiants de l’emploi de Graham sont d’assurer le succès pour les nouveaux usagers et de collaborer avec ses collègues. Mais quelle est la cerise sur le gâteau? « Avoir de la sécurité financière me donne beaucoup de tranquilité d’esprit et de confort, » dit Graham.

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