Notre histoire

Marching Mothers
En 1949, voulant à tout prix trouver un traitement pour la polio et protéger leurs enfants de la polio, des mères à l’échelle du Canada ont participé à un effort de collecte de fonds à l’échelle de l’Amérique du Nord, en faisant du porte-à-porte dans leurs propres voisinages pour collecter des dix sous.

L’ampleur de la campagne a amené l’artiste Eddie Cantor à suggérer le nom la « Marche des dix sous », fondé sur la chanson « Brother can you spare a dime? » produite lors de la Grande Dépression.

Dès 1951, la Fondation canadienne de la poliomyélite a été établie et l’usage du nom la « Marche des dix sous de l’Ontario » lui a été accordé.

En 1955, après que le vaccin antipolio créé par le Dr Jonas Salk s’est avéré efficace dans des essais limités, des laboratoires se sont pressés à fabriquer le vaccin, y compris Connaught Laboratories (qui s’appelle aujourd’hui Sanofi Pasteur) à Toronto, au Canada.

Étant donné que la menace de la polio avait grandement diminué, la Marche des dix sous au Canada a commencé à financer des centres pour les personnes qui avaient déjà contracté la maladie, avec des programmes initiaux qui visaient principalement la réadaptation et la formation professionnelle.

Dès le début des années 1960, la taille et le mandat de l’organisation ont crû, et elle a évolué considérablement pour servir les besoins plus vastes de tous les adultes qui ont un handicap physique. En Ontario, le nom légal de l’organisation a été changé à Rehabilitation Foundation for the Disabled.

En 2006, la Marche des dix sous de l’Ontario a enregistré le nom commercial de la Marche des dix sous du Canada. Aujourd’hui, la Marche des dix sous du Canada est vouée à aider les enfants et les adultes à l’échelle du Canada à mener une vie plus autonome.


Mères marchantesMD


Marching Mothers®Il n’y a probablement aucun autre phénomène canadien qui a illustré l’esprit véritable du bénévolat plus que les campagnes des Mères marchantesMD dans les années 1950 et 1960.

Voulant à tout prix trouver un traitement pour la polio, une maladie très contagieuse, invalidante et parfois mortelle, des mères à l’échelle du Canada ont participé à une campagne de financement à l’échelle de l’Amérique du Nord pour la recherche.

Appelées les Mères marchantesMD, ces bénévoles dévouées ont fait du porte-à-porte dans leurs quartiers pour recueillir des dons pour la Marche des dix sous.

Allant de l’appui par des célébrités, aux campagnes médias locales, aux alarmes incendie du centre-ville, plusieurs personnes dans leurs communautés se sont impliquées.

Des femmes ont fait du porte-à-porte dans leurs quartiers en portant des pots de cornichons ou bien des trousses de porte-à-porte. Les maisons qui accueillaient les Mères marchantesMD allumaient les lumières sur leur véranda pour indiquer leur soutien.

Au fil des ans, ce simple processus à base communautaire a recueilli des millions de dollars pour la recherche sur la polio et la réadaptation. Il a soutenu la recherche du Dr Jonas Salk, dont le vaccin antipolio a été lancé en 1955, ce qui a mis fin aux épidémies.

Cependant, beaucoup de temps après la découverte du vaccin, des femmes et des hommes ont continué les marches annuelles. Au début, les fonds aidaient les survivants de la polio, mais aujourd’hui, ils soutiennent une vaste gamme de services essentiels pour les adultes et les enfants qui ont un handicap physique à l’échelle de l’Ontario.

Ellen Fairclough : Mère marchante principale


Ellen FaircloughL’an 2011 marque le 60e anniversaire de la Marche des dix sous au Canada. L’organisme de bienfaisance a été établi en 1951 pour aider à éradiquer la menace de la polio, un virus qui est souvent invalidant et parfois mortel. Des mères, déterminées à trouver un vaccin qui protègerait leurs enfants, ont commencé une campagne, en faisant du porte-à-porte, pour recueillir des fonds pour la recherche, un dix sous à la fois. Ces femmes s’appelaient les Mères marchantes. Traçant la voie, avec le titre de « Mère marchante principale » était la très honorable Ellen Louks Fairclough, PC, CC, O.Ont. Madame Fairclough est décédée en 2004 à l’âge de 99 ans. Pour rendre hommage à ses énormes contributions à l’organisation, une société de dons de la Marche des dix sous est nommée en son honneur.

La très honorable Ellen Fairclough est une légende canadienne, elle a défendu les droits des femmes et, parmi ses nombreuses « premières », elle était la première femme à être élue députée fédérale et la première femme à être élue première ministre intérimaire. Mais en 1947, son rôle le plus important était de mère, quand son fils Howard, à l’âge de 15 ans, a contracté la polio dans la ville natale de la famille à Hamilton, en Ontario.

Joan Heels – nièce de Mme Fairclough et donatrice mensuelle à la Marche des dix sous, se souvient de l’été quand son cousin Howard est tombé malade.

« Je tenais compagnie à Howard, car il ne se sentait pas bien, et quand il est allé à l’hôpital le lendemain car il avait contracté la polio – j’ai dû être placée en quarantaine pendant deux semaines, » dit Mme Heels. « Ils avaient informé Howard qu’il ne marcherait probablement plus jamais, mais il a surpris ses docteurs en sortant de l’hôpital en marchant avec deux cannes. La seule personne qui n’était pas surprise était ma tante Ellen. Elle avait dit à Howard (un formidable musicien) qu’elle savait qu’il retrouverait la force, afin de pouvoir continuer de jouer de l’orgue, » continue Mme Heels.

Après que Howard avait contracté la polio, la très honorable Ellen Fairclough est devenue une activiste immédiate, défenseuse de meilleures conditions pour tous les patients de la polio à Hamilton. Jusqu’à ce moment-là, les personnes atteintes de la polio étaient séparées des autres patients dans de petites chambres chaudes et bien encombrées. Madame Fairclough a fait campagne pour qu’ils soient déménagés à un hôpital militaire avoisinant qui n’était pas utilisé. Elle a réussi et la condition des patients atteints de la polio a amélioré considérablement.

Madame Fairclough s’est aussi impliquée à la Marche des dix sous, premièrement en se joignant au conseil d’administration provincial en 1956 et ensuite en devenant la Mère marchante principale l’année suivante en 1957. Nous pouvons la voir dans une légendaire photo, quand elle dirigeait un groupe de femmes alors qu’elles faisaient du porte-à-porte.

Howard est finalement sorti de l’hôpital, et son père Gordon et Mme Fairclough ont travaillé avec diligence pour lui aider à renforcer ses muscles, ce qui lui a permis de continuer de jouer la musique qu’il aimait. Howard a souffert de la fatigue pendant une grande partie de sa vie, et il a commencé à éprouver les symptômes du syndrome post-polio dans les années 1980. Il est décédé en 1986 en partie en raison de la polio.

L’héritage de Howard et de sa mère ont eu un énorme impact. C’était grâce au soutien du financement de la Marche des dix sous – recueilli par les Mères marchantesMD, que le vaccin requis a été découvert en 1955. C’est grâce à la très honorable Ellen Fairclough, et aux femmes comme elle, que des millions d’enfants ont été protégés des effets dévastateurs de la polio.

Ensuite, en 2003, la Marche des dix sous de l’Ontario a établi la Société Ellen Fairclough, pour rendre hommage à sa direction et reconnaître ceux qui continuent son travail en aidant les personnes qui ont un handicap physique.

Avec la découverte du vaccin, la Marche des dix sous a ensuite transformé sa mission de « éradiquer » à « soins » en fournissant du soutien, premièrement aux survivants de la polio, ensuite en élargissant son mandat à fournir une vaste gamme de services indispensables aux enfants et aux adultes qui ont n’importe quel genre de handicap.

Maintenant, la Marche des dix sous sert plus de 50,000 Canadiens chaque année, mais elle n’a pas oublié ses racines. Les services continuent pour les survivants de la polio, qui vivent maintenant avec les effets du syndrome post-polio.