> Commencer avec l’empathie, la confiance et la bonne volonté

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Une autre étape à prendre avant l’intervention auprès d’un décideur est de commencer avec l’empathie, la confiance et la bonne volonté. Ceci signifie que vous développez votre message d’intervention avec l’hypothèse que vous et le décideur essayez de comprendre l’un l’autre de bonne foi et avec de l’empathie.

Parfois, nous faisons des hypothèses au sujet des intentions des décideurs, car ils ont souvent plus de pouvoir, ou bien nous le considérons en tant qu’une personne qui cause un problème. Il est naturel d’assumer que les décideurs ne se soucient pas ou bien qu’ils n’aient pas pris du temps à comprendre l’impact de leurs décisions. Ceci n’est habituellement pas vrai. 

Il est important de comprendre que les décideurs font face à leurs propres défis, besoin, frustrations et priorités concurrentes. 

Si vous commencez avec la bonne foi et l’empathie, vous pouvez considérer la conversation en tant qu’étant collaborative : Comment pouvez-vous collaborer pour résoudre un problème que vous et le décideur tenez à cœur?
 Habituellement, cette approche vous avancera plus que si vous assumez que le décideur travaille contre vous.

Autrement dit, ceci ne s’agit pas de donner un laisser-passer à quelqu’un s’il vous maltraite, s’il discrimine contre vous ou s’il crée des obstacles pour vous. Souvent, les actions d’un décideur qui ont un impact négatif sont involontaires. Si vous assumez que ses intentions sont mauvaises sans considérer son point de vue et lui donner une bonne volonté, vous serez probablement moins efficaces quand vous commencez à défendre. 

Commencez en considérant ces questions :
  • Comment considère-t-il la situation? Connaît-il à quel problème vous faites face? Comprend-t-il l’histoire?
  • Comment comprend-t-il le problème? Est-il d’accord qu’il y a un problème? Expliquerait-il le problème de la même façon que vous?
  • A-t-il des solutions suggérées? S’il sait déjà quel est le problème, a-t-il déjà suggéré des solutions? Si ses idées sont différentes des vôtres, pourquoi croit-il que ses solutions sont les meilleures?

Ceci est juste un point de départ. Si vous commencez avec cette approche empathique et  collaborative et le décideur n’est pas réceptif, vous devrez peut-être modifier votre approche. Ceci signifiera probablement d’être plus assertif, ce que nous couvrons dans la prochaine section.


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Prochain : L’assertivité et la confiance (Section 9 de 43)